Nous sommes de plus en plus nombreux, toutes générations confondues, à nous passionner pour les formations de survie. Sous canopées verdoyantes, déserts arides ou mégapoles sinueuses, les techniques de survie sont aujourd’hui enseignées au grand public, de 7 à 77 ans. Prenons le temps de découvrir ensemble pourquoi nos aînés y sont si fervemment attirés.
État des lieux de l’engouement pour les formations de survie
Depuis quelques années, le grand public semble marqué par un engouement certain pour les formations de survie. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2020, on décompte plusieurs centaines de milliers d’inscriptions à de telles formations au niveau mondial. Apprendre à démarrer un feu, à trouver de l’eau potable, ou à construire un abri sont des compétences qui séduisent. Mais pourquoi ?
Pour une part, nous faisons face à une généralisation de l’urbanisation. Nous avons trop souvent oublié comment vivre dans la nature. C’est une manière pour nous de nous rapprocher d’une partie oubliée de nous-mêmes, celle qui sait s’adapter et survivre dans des conditions difficiles.
Adapter cette formation à un public senior : enjeux et solutions
En ce qui concerne nos aînés, l’intérêt est double. D’une part, cette formation leur offre une aventure, une évasion dans une routine peut-être trop monotone. Il y a aussi un aspect primordial de transmission du savoir. Ils peuvent transmettre ces compétences à leurs petits-enfants, créant un lien unique tissé autour d’enseignements précieux.
Mais alors, comment adapter ces formations à un public senior ? Il faut avant tout prêter une attention particulière à leur santé physique. Une maitrise de la médication d’urgence, des mesures d’hygiène et de la nutrition sont primordiales.
Retours d’expériences : Quand nos ainés deviennent aventuriers
Malgré les défis, nous avons jusqu’ici rencontré de nombreuses réussites. Comme celle d’Hubert, 76 ans, qui a réussi l’épreuve de la flamme, initiant un feu sans briquet, ni allumettes. Ou encore celle de Ginette, 79 ans, qui a transformé une brindille et une ficelle en redoutable outil de pêche.
En somme, ces formations apportent plus que de simples compétences de survie. Elles offrent un nouveau souffle et une part d’aventure à nos aînés. Nous pensons qu’elles sont essentielles et devraient être encouragées. Qui sait ? Hubert et Ginette pourraient même vous enseigner à allumer un feu ou à pêcher lors de votre prochaine randonnée.