Les failles juridiques les plus fantasques de l’histoire
L’univers de la loi est fourmillant d’inattendus, oscillant entre le rationnel strict et le pur bizarre. Parmi les règles juridiques qui régissent nos sociétés, certaines paraissent si saugrenues qu’elles en deviennent fascinantes, voire comiques. Faisons ensemble un tours de ces anomalies qui ont marqué l’histoire juridique.
Exploration des anomalies juridiques en Europe
Tout d’abord, nous débuterons notre périple en Europe, où des lois pour le moins étranges ont vu le jour. Ainsi, il est illégal en Suisse de faire du bruit excessif le dimanche. Cela signifie pas de bricolage, pas de tondeuse à gazon, pas de chantier : le dimanche est un jour de repos sacré. En Angleterre, une loi datant du 19ème siècle stipule qu’il est interdit de mourir au sein du Parlement britannique. Une contrainte bien difficile à respecter en certaines circonstances.
Mais le véritable lauréat de l’étrangeté provient sans doute de France. On y trouve une loi selon laquelle il serait illégal de baptiser un cochon “Napoléon”. Peut-être que les dirigeants français estimaient que c’était une offense à la célèbre figure historique.
Les lois improbables aux États-Unis
Le voyage continue aux États-Unis, où de nombreuses lois improbables parsèment le pays. Dans le Colorado, par exemple, il est illégal de lancer des missiles sur les propriétés d’autrui. Une loi qui paraît sensée, mais dont la nécessité peut prêter à sourire. Pendant ce temps, à Hawaii, il est illégal de dormir sur une voie publique sans autorisation préalable.
Dans l’État de l’Alabama, c’est une loi concernant les moustachus qui attire l’attention. Il y est stipulé que si vous avez une moustache, il est illégal de baiser une femme en public. Difficile de savoir quelle situation a pu engendrer une telle loi.
Cas de jurisprudence inattendus en Asie et en Afrique
Enfin, nous explorerons quelques cas en Asie et en Afrique. Par exemple, à Singapour, une des villes les plus propres du monde, c’est grâce à des lois très strictes sur la propreté, dont une interdisant même de mâcher du chewing-gum.
Quant à l’Afrique, en Éthiopie, il est interdit de faire la guerre le mercredi. Cette vieille loi, qui remonte à l’époque où chaque village avait sa milice, prête à sourire aujourd’hui.
Pour conclure, il faut se dire que ces lois, aussi étranges soient-elles, reflètent les préoccupations, les valeurs, voire les idiosyncrasies d’une époque ou d’une socio-culture. Ce qui peut sembler excentrique à nos yeux actuels était peut-être parfaitement logique à leur époque d’instauration.